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A partir d’une certaine taille, ce charognard peut aussi se livrer au cannibalisme et attaquer des plus petits que lui, s’il ne trouve rien d’autre à se mettre sous la dent. PÊCHE - Sa prise va faire des jaloux. « Le silure a longtemps été dénigré en cuisine, mais c’est en train de changer », assure de son côté Louis Desplat, chef à domicile installé à Gien, à l’est d’Orléans, mettant l’accent sur ce poisson présent dans ses contrées. La Bourgogne et ses terres chatoyantes sont choisies pour son introduction. Tout est histoire de culture culinaire.Si la question du silure alimente les débats dans le milieu des eaux douces françaises, elle met surtout en relief les problèmes liés aux introductions d’espèces, à leur adaptation dans leur nouvel environnement, sans compter leurs cortèges de parasites potentiels. En Dordogne, sur le barrage de Tuilières, c’est “Les dents de la mer” ! Quand on se rend compte de l’invasion d’une espèce, elle est déjà bien implantée, c’est souvent trop tard. D’après les travaux de Mathieu Guillaume, de l’Ecole nationale vétérinaire de Toulouse, son régime alimentaire se compose de plus de 47 espèces de poissons, mais également d’amphibiens, de crustacés et même d’oiseaux. Chaîne officielle. Le site Paris Match est édité par Lagardère Média News Vous disposez déjà d'un compte sur parismatch.com avec l'email Un violent tremblement de terre a fait trembler le centre des Philippines mardi, faisant au moins un mort. « Le silure ne fait qu’accentuer les extrémismes », souffle-t-il, alors qu’il rentre bredouille de sa pêche. L’animal serait remonté depuis l’Erdre, rivière s’écoulant dans le département de la Loire-Atlantique, et aurait pris ses quartiers dans cet espace naturel sensible, avec son aisance habituelle.Si le pêcheur a trouvé grâce à lui un moyen d’élargir ses prises, le silure est loin de s’attirer les faveurs de tout le monde. Didier Macé, pêcheur professionnel, s’apprête à affronter la bête. C’est ici qu’il apporte les silures capturés, dans son atelier de transformation. Les travaux de sa consœur Stéphanie Boulêtreau, publiés en 2018, confirment les craintes : au niveau d’une passe à poissons de la Garonne, la chercheuse observe que les silures consomment jusqu’à 35 % des saumons se présentant dans le dispositif. Son corps visqueux, ses yeux de la taille d’une bille, ses deux barbillons et son corps de géant lui ont, malgré lui, accolé une mauvaise image. » hasarde Frédéric Santoul. « Mais défragmenter les milieux en améliorant les passages au niveau des barrages pourrait avoir un effet important », imagine le spécialiste Frédéric Santoul. Il n’est pas beau, mais on peut en tomber amoureux. Dans la Loire, le silure a pris ses aises, parmi d’autres poissons. Une pêche miraculeuse qu’il a racontée sur Facebook et dans Le Parisien. Didier Macé, pêcheur professionnel qui lui consacre aujourd’hui une partie de son activité par conviction – il est persuadé que la pêche est la seule réponse au problème que pose la présence du poisson pour les autres espèces –, raconte recevoir régulièrement des menaces de mort.
Mister Buzz. Il a ainsi régulièrement été accusé d’attaquer des animaux de grande taille, et même des humains, déjà à l’époque où il sillonnait le Danube. Au point que, dans les fédérations de pêche, il est devenu l’espèce à sauver face à ses nombreux détracteurs. Mais la situation est diffé- rente dans son aire de répartition non indigène, où il peut constituer un grave problème pour les espèces locales en raison de sa capacité d’adaptation et de sa stratégie d’alimentation opportuniste. Dans un contexte mondialisé où les échanges sont monnaie courante, difficile de veiller au transport d’espèces et à leur implantation dans de nouveaux milieux, malgré des sanctions s’élevant à plusieurs milliers d’euros.