Selon EDF, à ce jour,"l'étape de l’évacuation des 99,9 % de la radioactivité contenue dans les installations, opération effectuée au En cas d'incident majeur, les Suisses argument que le canton de Genève "serait fortement impacté par des radiations radioactives". Photo Le Progrès/Joël PHILIPPONUne salle de commandes de la centrale. Archives Le Progrès/Julien COMBELLESUn réacteur et son robot de contrôle en 2000. » C’est l’une des phrases choc de l’Pour Bugey, les risques pointés sont ceux liés à l’éventuelle rupture du barrage de Vouglans ou fuite de l’enceinte de confinement du réacteur n° 5. sur 7 : 0800 00 01 02L’actualité du site nucléaire du Bugey, comme celle de tous les autres Organisés en astreinte, elles peuvent être sollicitées en dehors des heures ouvrables, 24 heures sur 24.En 2018, la centrale du Bugey a déclaré 26 événements de niveau 0, huit événements de niveau 1 (anomalie). Ce médecin allemand de 29 ans avait été condamné à six mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Bourg-en-Bresse.
Archives Le Progrès/Laurent THEVENOTLa déconstruction de Bugey est en cours. Deux arrêts sont programmés en 2019.Il existe deux options : le démantèlement et le confinement.Pour démonter les éléments les plus radioactifs, les éléments combustibles et radioactifs, doivent être plongés dans des piscines de désactivation où ils peuvent rester plusieurs années. La durée prévue d'exploitation de chaque centrale nucléaire a été fixée dès l'origine à 40 ans. Si elle est conçue pour être exploitée au minimum pendant cette durée, la prolongation de son exploitation est, en réalité, actée tous les dix ans par l'ASN à l'occasion de contrôles poussés. Deux réacteurs seront arrêtés entre 2028 et 2035. Vieille et fissurée, elle présente de nombreuses failles qui justifient sa mise à l’arrêt et son démantèlement. L’objectif est de remplacer le matériel obsolète (sauf la cuve et les enceintes) et de contrôler celui qui a bien vieilli. Photo Le Progrès/ Vincent SARTORIOPierre Boyer, directeur de la centrale du Bugey. Depuis 2010, l’ensemble des acteurs du nucléaire (CEA, Andra, marine nationale…) transmet les résultats de sa surveillance de l’environnement au réseau national de mesures de la radioactivité dans l’environnement. Ce dernier a été soumis à l’examen du groupe permanent d’experts pour les usines le 24 octobre 2007. Concrètement, les personnes concernées recevront un bon pour aller retirer leurs comprimés en pharmacie. Un grand « carénage » est déjà lancé. Il doit amorcer une série de six centrales identiques et ouvrir la voie vers les 1 000 MWe de puissance grâce à de nouveaux types de combustibles. Archives Le Progrès/Laurent THEVENOTLors de révision décennale de 2010.
Ou plutôt de dénoncer « l’extrême vulnérabilité de bâtiments lourdement chargés en radioactivité », précise l’organisation internationale. Archives Le Progrès/Laurent THEVENOT La centrale vue depuis Lyon. « L’enceinte est encore plus étanche qu’avant la réparation », argue-t-il. On le retrouve dans l’eau et les aliments.Le 2 mars 2016, la ville et le canton de Genève, représentés par l'avocate française et ancienne ministre française de l'Environnment Corinne Lepage, ont lancé une procédure au pénal inédite, une plainte contre X, pour "mise en danger de la vie d'autrui et pollution des eaux" contre la centrale du Bugey.Le Bugey n’est pas la seule centrale à être dans le collimateur de nos voisins suisses.
Dès lors la centrale est considérée comme hors service.
Photo Le Progrès/Joël PHILIPPONVoici 40 ans que la centrale du Bugey fait partie du paysage. Les comprimés distribués en 2016 sur le rayon 0-10 km ont une validité de 7 ans. Le plan prévoit la construction de deux réacteurs expérimentaux sur le site nucléaire de Marcoule (Gard), sur les rives du fleuve rhône, entre Montélimar et Avignon. rendus publics. L’ASN considère toutefois que certaines opérations relatives au démantèlement complet devront faire l’objet d’une autorisation de l’ASN, en raison soit de leur importance soit de besoins de compléments au dossier présenté par EDF. Le 31 mai 1980, c’est l’anniversaire officiel de la connexion du réacteur n°1 de la centrale nucléaire du Tricastin (Drôme) au réseau électrique. Archives Le Progrès/ Laurent THEVENOT Les 19 et 20 octobre 2014, la centrale de Saint-Vulbas avait enregistré trois viols de son espace aérien. 43 ans au compteur pour Fessenheim ! Puis, dès 2020, les quatrièmes visites décennales de tous les réacteurs, menées par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), statueront sur la poursuite de l’activité pour les dix années suivantes. Pourtant EDF tente d’imposer sa prolongation d’au moins 10 ans, en y réalisant des travaux coûteux et pourtant insuffisants. Appelés pour des travaux de maintenance sur les unités de production, ces intervenants viennent de toute la France. d’effluents considérés comme déchets liquides.Pour traiter ses déchets, EDF construit en parallèle une installation provisoire d’entreposage des déchets sur le site de la centrale du Bugey, dans l’attente du stockage géologique qui constituera une solution définitive de gestion de ces déchets. l’environnement, survenus à la centrale du Bugey, sont déclarés à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et Pour EDF, le procédé "sous air" évite la production Certains événements sont communs à plusieurs réacteurs : ils sont appelés « génériques ». Ils approchent (voire ont atteint pour ceux de Fessenheim) l’âge fatidique de quarante ans. Il s’agit de quatre cubes de béton, de 30 mètres de large, censés résister aux situations climatiques extrêmes. ... Les huit plus anciens, d’une puissance de 900 MW, ont été mis en service entre 1978 (centrale nucléaire de Fessenheim) et 1983 (Saint-Laurent-des-Eaux). « La moindre des choses entre partenaires, c’est de nous avertir avant un grand coup médiatique, a-t-il attaqué. Les prochaines visites décennales, déterminantes pour la poursuite de l’exploitation de chacun des réacteurs de la centrale nucléaire du Bugey, auront lieu entre 2020 et 2023 et s’inscrivent dans le cadre du grand carénage du site.