CONSCIENCE PSYCHOLOGIQUE : Aperception immédiate par le sujet de ce qui se passe en lui ou en dehors de lui.Ce mot a trois sens: A) Il désigne toute substance matérielle que l'homme peut percevoir et qui existe en dehors de lui. Reprenant le nom de Socrate, il remarque qu’en tant qu’il est éveillé, il ne sait rien de ce qu’il se passe chez le Socrate qui dort. Il faut et il suffit que l’explication rende compte, par la compréhension précise du texte, du problème dont il est question.

Il survient lorsqu’il prend conscience qu’il est le fils de son épouse et donc le père de ses frères et sœurs. L’expérience du malheur comme celle du bonheur requiert donc bien la conscience.Reste qu’on pourrait concevoir qu’il y ait des pensées dont on n’est absolument pas conscients. Il les connaît. Il faut exclure le rêve dans la mesure où nous n’y avons accès qu’au réveil de sorte que le rêve est plutôt le souvenir d’avoir pensé, souvenir dont rien n’indique qu’il n’est pas trompeur. Voilà ce que Locke examine.Dans cette hypothèse, Locke énumère tout ce qui se passerait dans l’âme endormie qui penserait. Dans le pur sommeil, il n’y a nulle conscience, c’est-à-dire que le sujet ne peut rien affirmer sur lui ou sur ce qui se passe hors de lui. Mais nous ne pouvons douter non plus que la pensée ou conscience nous caractérise car si nous ôtons la pensée, alors nous ne voyons pas ce qui pourrait nous définir. La connaissance de la doctrine de l’auteur n’est pas requise. Une telle distinction même n’a alors pas de sens. Si vraiment l'âme d'un homme qui dort pense sans qu'il en soit conscient, je pose la question : ressent-elle plaisir ou douleur, est-elle capable de bonheur ou de malheur pendant qu'elle pense ainsi ? On comprend donc que c’est bien contradictoire puisqu’il faudrait être conscient et ne pas l’être en même temps. Si nous nous examinons, nous ne pouvons douter que nous pensons. Il ne les connaît pas et ne peut donc pas les rapporter à lui.

Et cette présence de la conscience doit appartenir aux actes ou aux pensées du sujet. Par contre, l’identité personnelle fait intervenir tout ce que le sujet lui-même peut identifier comme lui appartenant.Reste à déterminer comment la conscience fait l’identité personnelle. Une telle énumération vise à présenter la plupart, si ce n’est toutes, des représentations dont nous sommes conscients. C) Il désigne enfin cet épace occupé par la pensée de chacun.La notion de personne est la notion d'un être raisonnable, autonome et irremplaçable qui n'obéit à d'autre loi que celle qu'il institue.Caractéristique d'un jugement rendu en présence des deux parties présentes ou représentées.

Le sens de la comparaison est donc la séparation totale entre le sujet et tout ce dont il n’est pas conscient même si cela concerne son corps. Ou s’il était possible que l’âme ait, dans un corps endormi, des pensées, des joies, des soucis, des plaisirs et des peines séparés dont l’homme ne serait pas conscient, qu’il ne partagerait pas, il serait alors certain que Socrate endormi et Socrate éveillé ne seraient pas la même personne : son âme quand il dort, et l’homme Socrate pris corps et âme quand il est éveillé, seraient deux personnes distinctes. Curieusement, l’oubli de ce qu’on a fait signifie donc que cela nous est dorénavant étranger.Disons donc pour finir que le problème dont il est question dans ce texte de Locke extrait de l’ En effet, les pensées de Socrate éveillé sont celles dont il a conscience. Mais qu'en est-il à l'écrit? Ce blog est consacré à la philosophie et à la littérature dans la mesure où elle a une dimension philosophique.

Tout ce qui se passe apparemment en lui et dont il n’est pas conscient n’entre donc pas dans son identité.Il compare cette méconnaissance qu’à l’homme de lui-même lorsqu’il est endormi à celle d’un homme qui habiterait en Inde, soit un étranger total.

B) Il désigne le corps humain, dont les propriétés physiques font l'objet d'études anatomo-physiologiques. C'est le cas par exemple avec la phrase: «Je ferais tout pour qu'il sourit.» À l'oral, il est impossible de détecter une éventuelle mauvaise terminaison. C'est elle qui fait de l'homme un sujet, capable de penser le monde qui l'entoure.