Le problème n'est pas technique mais économique. Bien qu'il soit à couches superposées, les colorants y sont apportés par les bains de développement, distincts pour les trois couches. Pour les films anciens à support nitrate, un contretypage sur support de sécurité permet de se ramener au cas précédent et donc de garantir la pérennité de l'œuvre, au moins telle qu'elle nous est parvenue. La conservation des films relève alors de la conservation du patrimoine collectif. Une meilleure méthode, mais elle complique les opérations, consiste à inscrire les trois images noir et blanc l'une à la suite de l'autre sur un film unique.Il n'y a donc aucun obstacle technique à garantir, pour les générations futures, la possibilité de tirer des copies d'une qualité quasi identique à celle des copies contemporaines. La pellicule, mais aussi le format numérique, qui est celui de la plupart des films réalisés ces dix dernières années. Mais les altérations constatées semblent être, en règle générale, assez minimes pour permettre le tirage de copies satisfaisantes, quitte à rectifier l'étalonnage de façon à compenser les défauts chromatiques apparus.Le procédé Technicolor (aujourd'hui abandonné) constituait un cas particulier. Le support nitrate se dégradant irréversiblement, il faut procéder au contretypage avant qu'il ne soit trop tard. Un contretypage effectué dès qu'apparaîtrait la moindre altération prolongerait l'œuvre d'autant, et même sans doute plus, compte tenu des progrès accomplis entre-temps.On peut même garantir dès aujourd'hui une conservation de plusieurs siècles par le tirage de sélections noir et blanc, où les trois images colorées portées par le film sont reproduites sous forme de trois images noir et blanc par copie derrière des filtres rouge, vert, bleu (la reconstitution de l'image en couleurs s'effectuant par le processus inverse). par Une employée du laboratoire "L'Image retrouvée" à Bologne Dans la conception de ces films, les fabricants portent donc un intérêt particulier à la stabilité des colorants. La durée de conservation des images issues d'une caméra filmant la voie publique ou un lieu ouvert au public doit être proportionnée et correspondre à l'objectif pour lequel le système de vidéoprotection est installé. La fragilité des DVD : Bien que les DVD de grandes marques sont garantis entre 50 et 100 ans, ils ne durent généralement pas plus de 10 ou 15 ans. SUITES A DONNER € € € Vous ne possédez ni équipements ni comp étences sp écifiques dans le domaine du film. Découvrez nos newsletters complémentaires On peut néanmoins distinguer deux grands cas.Pour les films tournés de nos jours, la grande stabilité du support et la stabilité accrue des colorants permettent (sous réserve d'un stockage dans de bonnes conditions) de garantir la conservation du négatif, et donc de l'œuvre, pendant plusieurs décennies. Sur les négatifs plus anciens, particulièrement ceux des années 50, les couleurs ont été plus ou moins altérées.
Vidéoprotection : combien de temps peuvent être conservées les images ? Le problème est ici une question de moyens matériels. ENTREPOSAGE 3. - Giuseppe Bertolucci, réal., scénario. Vous souhaitez néanmoins vous occuper de la partie filmique de vos archives. Or ce travail ne peut être effectué à cadence industrielle. Un DVD est fragile est une simple rayure peut suffire à ce que le lecteur ne veuille plus le lire. Mais, indépendamment du coût élevé de cette solution, il se pose un problème d'accès aux films stockés : plusieurs jours sont nécessaires pour une mise en équilibre à la température ambiante. La méthode complique le développement, mais elle est aussi moins contraignante pour le choix des réactions chimiques utilisables : à température ambiante, la durée de conservation du Kodachrome est supérieure à 50 ans. Problème: la production d’une telle copie argentique est un coût que certaines petites maisons ne peuvent assumer. Crédits : Orchestre Demos, El Sistema : 7 ans d'orchestres de jeunes défavorisés en FranceEmission spéciale journée de livre pour La Dispute - Pas de Petit SalonAprès Hockney : un grand plongeon dans la figuration ? Découvrez la Lettre de France Culture Il y a quelques jours a ouvert à Paris, près de la place Clichy, un nouveau lieu consacré à la restauration de films, le Conserver ou restaurer un film ça coûte très cher. Orchestre Demos, El Sistema : 7 ans d'orchestres de jeunes défavorisés en FranceEmission spéciale journée de livre pour La Dispute - Pas de Petit SalonAprès Hockney : un grand plongeon dans la figuration ? La conservation des films relève alors de la conservation du patrimoine collectif. Conserver et restaurer un film coûte cher, et le support numérique, contrairement à ce qu'on pourrait penser, ne simplifie pas la question.
Il exige que les producteurs de films déposent une copie en 35mm, de la pellicule donc, même lorsque le film est produit sur support numérique, car la conservation en est moins coûteuse. Les copies y étaient en effet imprimées grâce à des « matrices » extraites de trois négatifs noir et blanc. Surtout, le phénomène de retrait peut rendre difficile la superposition des trois images lors de la reconstitution de l'image colorée. Les négatifs ont une valeur économique supérieure, puisque c'est de leur conservation que dépend la possibilité d'exploiter ultérieurement le film. (Le Kodachrome mérite également d'être mentionné.