Article ancien - Il se peut que les informations et les liens ne soient plus à jourEn 2016, la loi travail est allée plus loin.
Mais la CGT a saisi le Comité européen des droits sociaux (CEDS) estimant cette disposition contraire à la Charte sociale européenne.
Cet accord comporte un certain nombre de mentions obligatoires (voir ci-dessous). Il est strictement encadré par le Code du travail, qui ne prévoit notamment pas de le rémunérer.
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Mais pour le Comité, cette alternance de haute et de basse activité pendant une période supérieure à l’année n’est pas suffisante : dans sa décision, le Comité précise que les périodes de basse activité ne constituent pas une compensation adéquate et que l’aménagement sur plus de 12 mois pourrait avoir des effets négatifs sur la santé et la sécurité ainsi que sur l’équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée des salariés.Par conséquent, il estime qu’un aménagement sur une période de référence supérieure à un an et pouvant atteindre 3 ans Pour l’heure, seule la branche de la métallurgie a laissé la possibilité de négocier un aménagement du temps de travail sur une période supérieure à l’année et dans la limite de 3 ans et cela à titre expérimental pendant 5 ans. Dans le secteur de la métallurgie, le travail de nuit … Les éventuelles heures supplémentaires qui n’auraient pas été récupérées pendant les périodes de faibles activités sont, quant à elles, réglées en fin de période.Pour la CGT, cette possibilité offerte par la loi travail n’est pas conforme à la Charte sociale européenne.Pour le syndicat, un accord conclu sur plusieurs mois, voire même sur 3 années, prive les salariés de la majoration des heures supplémentaires et par conséquent n’est pas conforme à l’article 4 paragraphe 2 de la Charte sociale européenne prévoyant que tous les travailleurs ont droit à une rémunération équitable.Par conséquent, le syndicat a saisi le Comité européen des droits sociaux (CEDS), instance de contrôle en charge de juger la conformité des textes à la Charte sociale européenne, afin de savoir si un aménagement du temps de travail sur une période pouvant aller jusqu’à 3 ans était conforme à la Charte sociale européenne.Le Comité européen des droits sociaux indique que les heures supplémentaires doivent être réglementées et qu’une période de référence pouvant aller jusqu’à 12 mois est acceptable sous réserve qu’elle soit justifiée par des motifs objectifs ou techniques ou des raisons tenant à l’organisation du travail.En revanche, le Comité estime qu’une période de référence d’une durée supérieure à 12 mois a pour effet de priver les travailleurs du droit à un taux de rémunération majorée pour les heures de travail supplémentaires étant donné que la durée de travail hebdomadaire peut être augmentée durant une longue période Néanmoins, dans le cadre de ces aménagements, les périodes hautes sont compensées par des périodes de plus basse activité permettant de lisser la rémunération. Une décision récente des juges a une nouvelle fois mis en avant les risques concernant le recours au forfait jours. La possibilité d’aménager le temps de travail sur une période pouvant aller jusqu’à 3 ans permettrait aux entreprises concernées de moduler le temps des salariés sur une période plus longue. Très peu de sociétés ont négocié des accords d’entreprise prévoyant un aménagement sur une période supérieure à l’année.Cette décision du Comité ne remet pas automatiquement en question les accords signés par les partenaires sociaux. Mais le recours à ce type de forfait est très strict : l’accord doit notamment contenir des stipulations assurant la protection de la santé et de la sécurité des salariés. Cette journée est destinée aux financements d’actions en faveur de l’autonomie des personnes âgées et handicapées. En principe par accord collectif Un accord collectif d’entreprise ou d’établissement ou, à défaut, une convention ou un accord de branche peut définir les modalités d’aménagement du temps de travail et organiser la répartition de la durée du travail sur une période supérieure à la semaine. Depuis sa mise en place, cette journée pose des questions : comment est-elle fixée ? Aménagement du temps de travail sur 3 ans dans la métallurgie : une possibilité offerte depuis 2016. Une offre complète de formations en droit du travail, paie, comptabilité
La Cour de cassation vient d’en rappeler les règles.
Lorsque le travail organisé par équipes successives avec rotation des postes comporte habituellement le travail de nuit, les heures de travail effectuées entre 22 heures et 6 heures, à la condition que leur nombre soit au moins égal à 6, bénéficieront d'une majoration d'incommodité de 15 % de la rémunération effective garantie de la catégorie, s'ajoutant au salaire réel dû. La journée de solidarité a été mise en place en 2004 suite à la canicule de l’été 2003. Le temps de déplacement professionnel pour se rendre sur le lieu d’exécution du contrat de travail n’est pas un temps de travail effectif. Le Code du travail et les accords nationaux de la métallurgie prévoient le recours au travail de nuit. L’accord de branche laisse le soin aux entreprises de prévoir des contreparties adéquates.Concrètement, les salariés des entreprises ayant négocié de tels accords sont payés sur une base lissée de 35 heures pendant des périodes de fortes ou de faibles activités. Qu’en est-il de l’application des forfaits jours au sein de la métallurgie ? En effet, un travailleur est considéré comme tel : – S’il travaille durant 3 heures entre 21 heures et 6 heures du matin, et ce, au minimum 2 fois au titre de chaque semaine de travail ; – Ou encore, s’il accompli 320 heures de travail effectif entre 21 heures et 6 heures du matin, durant une période quelconque de 12 mois consécutifs. Mais qu’en est-il dans la convention collective de la métallurgie ? L’accord prévu dans la branche de la métallurgie avait d’ailleurs été déclaré valable par les juges français.Ce dispositif expérimental dans la métallurgie sera-t-il aménagé, reconduit ou suspendu ? Le temps de pause est la période pendant laquelle le salarié peut vaquer à ses occupations sans avoir à respecter vos directives. À défaut d’accord, par décision de l’employeur L’absence d’accord collectif applicable à l’entreprise ne prive pas l’employeur de la possi…