Ainsi la totalité du cadavre est nettoyé par cette cohorte de nécrophages.Dans de nombreuses civilisations et depuis des temps immémoriaux, les rapaces nécrophages sont les auxiliaires du pastoralisme en débarrassant alpages et pâtures des cadavres d’animaux d’élevage.
Les jeunes de l’année sont en revanche presque noirs.L’aire mondiale de répartition du Vautour moine s’étend principalement du sud de l’Espagne à la Chine. Le vautour moine peut vivre en plaine, sur les plateaux ou dans les montagnes boisées, partout où il a des chances de trouver des bonnes ressources alimentaires, troupeaux d'ongulés sauvages ou domestiques En Europe, le Vautour moine est caractéristique des zones de collines et moyennes montagnes semi-boisées à forte influence méditerranéenne. Le Vautour moine(Aegypius monachus) est une espècede rapaces diurnescharognardsappartenant à la familledes Accipitridae.
Son plumage est blanc sale, contrastant avec les rémiges noires. Les vautours sont des nécrophages et exploitent une biomasse animale à son stade biologique ultime : Ils sont spécialisés dans l’élimination des cadavres. Jusqu’au début du XXème siècle, le Vautour moine est régulièrement observé dans le sud de la France (Pyrénées, sud du Massif Central ou Provence). La dimension symbolique du vautour, associée au besoin de vie éternelle, se retrouve dans de nombreux mythes et religions primitives de l’Ancien et du Nouveau Monde. Ils viennent sur un cadavre le plus souvent à la suite des vautours fauves qui laissent une carcasse bien ouverte, la peau retournée. L’éclosion survient après environ 42 jours d’incubation.
Les os constituent 80 à 90 % de leur alimentation. Le corps du Vautour percnoptère est plutôt svelte pour un poids moyen de 2 à 2,5 kg. Lors de ces voyages, les risques de mortalité sont importants. L’espèce, à l’occasion coprophage (consommateur d’excréments), peut être aussi observée sur les reposoirs rupestres des grands vautours. L’année suivante, le premier couple nichait dans les gorges du Tarn. Plusieurs cas de dérangements notamment liés à de la chasse photographiques sont connus. Comme pour les autres espèces, aucun dimorphisme sexuel ne permet à coup sûr de différencier mâles et femelles. L’appareil digestif des vautours est très court, il mesure à peine 3 mètres. Ils volent du Mercantour aux Barronies, néanmoins, un couple se reproduit désormais dans le verdon. Par beau temps, il est presque impossible de ne pas voir voler les vautours dans le ciel. Sa taille est imposante et ses ailes sont larges avec de longues rémiges digitées. Ils sont encore nourris quelques jours après l’envol mais ne tardent pas à partir vers les sites d’hivernage. L’unique œuf est pondu dès le début du mois de janvier et les deux adultes participent à l’incubation qui dure environ 54 jours. Imaginons alors ces rapaces montant dans une belle ascendance à 1 000 mètres / sol au-dessus des gorges de la Jonte. Les deux adultes le nourrissent encore pendant plusieurs semaines voire plusieurs mois, jusqu’à son émancipation complète. Le retour spontané d’un couple en 1986 se concrétise difficilement.De nouveau nicheur dans les Grands Causses depuis l’année 1997, cet oiseau reste rare et très localisé dans notre région comme dans l’ensemble de l’Hexagone où seulement 75 à 80 couples sont présents.En vol, ses ailes étroites et pointues et sa longue queue cunéiforme lui donnent une silhouette svelte et élancée faisant penser à un immense faucon. Cette espèce a disparu de la plupart des pays du bassin méditerranéen et d’Europe de l’est. Les premiers vautours fauves furent relâches le 16 octobre 1999. En France, au XIXème siècle, le Vautour percnoptère nichait surtout sur la frange méditerranéenne (Provence et Languedoc-Roussillon) et dans les Pyrénées. Dans la suite logique de celle du Vautour fauve, la réintroduction du Vautour moine est soutenue en 1992 par la Black Vulture Conservation Foundation (BVCF) et 53 oiseaux sont lâchés jusqu’en 2004.La première reproduction de vautours moines dans les Grands Causses s’est déroulée en 1996 dans les gorges de la Jonte. Autrefois très répandu, sa répartition aujourd’hui en Europe est très morcelée, notamment dans les Balkans.
Il était le « purificateur sacré ». Au fur et à mesure que s’opéraient les lâchers (jusqu’en 2004) et que les premiers jeunes nés en nature arrivaient, de nouveaux couples se formaient régulièrement chaque année. Oiseaux sacrés ou répugnants selon les époques et les civilisations, les vautours sont pourtant des agents purificateurs dans le cycle biologique : en faisant disparaître les cadavres, ils évitent leur putréfaction et les maladies qui en résultent. Il niche souvent dans les forêts de pente et dans ce cas, les nids sont situés généralement dans le tiers supérieur du versant.